Né en 1934, Wole Soyinka a été le premier écrivain du continent africain à recevoir, en 1986, le prix Nobel de littérature. Auteur de théâtre, poésie, mémoires, essais et nouvelles, il a publié trois romans, les deux derniers à cinquante ans d’intervalle. En 1965, cinq ans après l’indépendance du Nigeria, Soyinka pendant la guerre civile a été emprisonné vingt-deux mois. Depuis, sa voix n’a cessé de porter les critiques les plus caustiques à l’encontre des dictatures et de la mauvaise gouvernance de son pays à l'image de ce nouveau roman. (Rediffusion)
Dans un Nigeria imaginaire, un mystérieux réseau monnaie, en vue de pratiques rituelles, des organes dérobés à l'hôpital. Le docteur Menka s’en ouvre à son plus vieil ami, Duyole Pitan-Payne, bon vivant, yoruba, ingénieur émérite. Duyole s’apprête à prendre un poste prestigieux aux Nations unies, mais il semblerait qu’on soit déterminé à l’en empêcher. Et si le docteur Menka et Duyole ne savent pourquoi, ils ignorent aussi à quel point l'ennemi est proche et féroce.
Farce littéraire, machination redoutable et réquisitoire cinglant contre la corruption des élites, Chroniques du pays des gens les plus heureux du monde est un grand roman qui signe le retour de Wole Soyinka, Prix Nobel, un des géants de la littérature mondiale.
Traduit de l’anglais (Nigeria) par David Fauquemberg et Fabienne Kanor.
Présentation des éditions du Seuil).