一期晚到的节目。 France Culture 法国文化是法国电台集团旗下的法国国家文化广播电台。它提供对法国和国际经济、历史、政治、文学和科学新闻的分析。(维基百科) Je cherche pas, je trouve. 我不寻求,我只发现。 Je cherche rien, je ne trouve pas. 我什么也不寻找,我也什么都没发现。 《随机漫步的傻瓜》Nassim Nicholas Taleb) Extrait : 0:41:21)- 0:48:24) www.bilibili.com) Dialogue Patricia : Vous aimez mieux le disque ou la radio ? Michel : Tais-toi, je réfléchis. Patricia : Bach…Je les connais tous Bach… Michel : Tu as quel âge ? Patricia : Je vais mettre la radio…Sept ans ? Michel : On dirait pas. Patricia : Pourquoi tu n’aimes pas la musique ? Michel : Ça dépend, si. Allez Patricia, viens en Italie…I-T-A-L-I-A! À quoi ça t’avance, tes cours à Sorbonne, c’est vrai ? Patricia : Toi tu n’as jamais fait d’examen ? Miche : Si, seulement le premier bac, après j’ai plaqué. Patricia : Qu’est-ce que c’est « plaqué » ? Michel : J’ai fait autre chose. Patricia : Quoi ? Michel : J’ai vendu des voitures. Patricia : Ici à Paris ? Michel : Non. À New York. Tu…couchais souvent avec des garçons ? Patricia : Pas tellement souvent. Michel : Combien de fois ? Patricia : (montre « 7 » avec ses doigts), et toi ? Michel : Moi ? (montre du n’importe combien avec ses doigts) Pas tellement non plus. Patricia : Tu sais où je voudrais habiter ? À Mexico. Tout le monde m’a dit que c’est très beau. Quand j’étais petite, mon père me disait toujours« On y va le samedi prochain » mais il a toujours oublié. Michel : Non le Mexique je me méfie. Je suis sûr que c’est pas tellement beau. Les gens sont tellement menteurs. C’est comme Stockholm, tous ceux qui en viennent disent : « Les Suédoises sont formidables, je me suis envoyé 3 par jour, vas-y ! » Moi j’y suis allé, c’est faux. D’abord lesSuédoises sont très différentes de ce qu’elles sont à Paris, et puis elles sont en générale aussi moches que les Parisiennes. Patricia : Mais non les Suédoises elles sont très jolies. Michel : Si tu étais avec un autre type, tu le laisserais te caresser ?e à Paris ou à Londres, mais pas toutes. Non. Les seules villes où toutes les filles que l’on croise dans la rue sont assez jolies, pas sublimes d’accord, mais comme toi, charmantes, des filles à qui l’on peut mettre, je ne sais pas moi, quinze sur vingt parce qu’elles ont toutes quelque chose, ce n ’est ni Rome, ni Paris ni Rio de Janeiro, c’est Lausanne et Genève. Toi aussi, dis-moi quelque chose de gentil. Patricia : Mais moi aussi, je ne sais pas. Michel : Si tu étais avec un autre type, tu le laisserais tecaresser ? Patricia : Tu sais, tu disais que j’avais peur, Michel. C’est vrai, j’ai peur. Parce que je voudrais que tu m’aimes, et puis, je ne sais pas…En même temps je voudrais que tu m’aimes plus…Je suis très indépendante, tu sais. Michel : Et alors ? Moi je t’aime. Et pas comme tu crois. Patricia : Comment ? Michel : Pas comme tu crois ? Patricia : Tu ne sais pas ce que je crois. Michel : Si. Patricia : Tu ne sais pas à quoi je pense. Michel : Si. Patricia : Non, c’est impossible. Je voudrais savoir ce qu’il y a derrière ton visage. Je l’ai regardé depuis dix minutes, mais je ne sais rien.Je ne suis pas triste mais j’ai peur. Michel : Gentille et douce Patricia. Patricia : Oh non… Michel : Bon, alors, cruelle, idiote, sanguin, lamentable, lâche, méprisable… Patricia : Oui, oui. Michel : Tu sais même pas mettre ton rouge à lèvres. C’est terrible. Brusquement je te trouve affreuse. Patricia : Tout ce que tu veux, ça m’est égal. Je vais mettre tout ça dans mon livre. Michel : Quel livre ? Patricia : J’écris un roman. Michel : Toi ? Patricia : Pourquoi pas moi ? Qu’est-ce que tu fais ? Michel : J’enlève ton chandail. Patricia : Pas maintenant Michel. Michel : Ah tu es énervante, à quoi ça arrive ! Patricia : Tu connais William Faulkner ? Michel : Non, qui est-ce ? Tu as couché avec lui ? Patricia : Mais non mon coco… Michel : Alors je me fous de lui, enlève ton jersey. Patricia : C’est un romancier que j’aime bien. Tu as lu « Les palmes sauvages » ? Michel : Je t’ai dit que non, enlève ton chandail. Michel : Le chagrin c’est idiot, je choisis le néant. C’est pas mieux, mais le chagrin c’est un compromis. Je veux tout ou rien. Et puis maintenant je le sais, ça y est. Pourquoi tu fermes les yeux ? ? Michel : Montre tes doigts de pied. Patricia : (rigole). Michel : C’est très important les doigts de pied sur une femme,rigole pas. Patricia : Tu choisirais quoi ? Michel : Le chagrin c’est idiot, je choisis le néant. C’est pasmieux, mais le chagrin c’est un compromis. Je veux tout ou rien. Et puismaintenant je le sais, ça y est. Pourquoi tu fermes les yeux ? Patricia : C’est moi !...On se regarde les yeux dans les yeux, et ça se revient. Mais je n’y arrive pas. C’est jamais complètement noir. Michel : Ton sourire, quand on te voit le profil, c’est ce que tuas le mieux. Ça c’est toi. Patricia : C’est moi !...On se regarde les yeux dans les yeux, etça se revient. Michel : Patricia Francini ! Patricia : Je déteste ce nom, je voudrais m’appeler Ingrid. Michel : Mets-toi à genoux. (最后几句篇幅限制放不下了哭)